
Le programme d’aides de l’ANAH (agence nationale de l’habitat) vise à réduire le nombre d’habitats dégradés ou de très mauvaise qualité. Cet organisme public collabore avec des collectivités territoriales afin d’accorder des aides financières à certains propriétaires pour réaliser des travaux énergétiques. Ceux-ci sont surtout concentrés sur l’isolation des combles ou l’isolation thermique par l’extérieur. Le but étant d’offrir la possibilité aux occupants de vivre dans un logement plus propre. L’agence permet aux propriétaires de faire appel à des entreprises spécialisées dans le domaine.
Quels sont les résultats de ces aides ? Et quelles sont les conditions pour en bénéficier ? Les réponses sont à lire dans cet article.
Bilan concret sur les aides pour 2017
Les résultats chiffrés
Les illustrations concrètes valent parfois mieux qu’un long discours pour convaincre son public. Les chiffres de 2017 sont sortis et ils donnent un premier regard sur l’efficacité de ces aides.
En 2017, l’ANAH a accordé 60,8 millions d’euros d’aides pour adapter 18 185 logements. Elle a aussi participé à la rénovation de 52 266 logements avec son programme « Habiter mieux ». Ces travaux visent à améliorer l’isolation des combles.
Les objectifs attendus
L’ANAH et le gouvernement se sont, à la base, engagés sur certains objectifs. Ils se sont engagés pour le programme « Habiter mieux » à verser 600 et 500 millions d’euros sur la période 2010 à 2017.
L’objectif derrière cela étant de favoriser les travaux pour les économies d’énergie grâce à des travaux pour l’isolation des combles ou l’isolation thermique par l’extérieur des logements (ITE).
Un ensemble encourageant
Le 4 avril 2018, la Cour des comptes a mené une enquête sur le programme principal actionné par l’ANAH « Habiter mieux ». Selon la Cour, le programme est « celui qui présente le plus de caractéristiques satisfaisantes sur le plan de la gestion, assurée depuis son lancement en 2010 ». Les résultats sont donc particulièrement encourageants pour l’organisme.
L’isolation des combles est un investissement financier important qui ne peut pas être réalisé par des propriétaires à faibles revenus, tout comme l’isolation thermique par l’extérieur (ITE).
Avant de vous lancer dans un achat immobilier, il faut bien observer les diagnostics pour éviter ensuite des situations générant des travaux d’isolation. Vous pouvez avoir des conseils sur sweetyhome.fr.
Quelles sont les actions de l’ANAH ?
Les travaux de rénovation énergétique
Ces travaux représentent généralement un coût important. Il faut mettre en place un chauffage minimum et isoler les combles du logement. L’isolation thermique par l’extérieur (ITE) peut aussi être envisagée. En effet, l’ITE permet aux propriétaires de réaliser une économie de 25 % à 30 % sur la facture de chauffage. Elle est donc très efficace.
Les travaux lourds
Ces travaux vont plus loin que l’isolation des combles ou l’isolation thermique du logement (ITE). Il faut réhabiliter complètement le bien. L’état du logement avant les travaux peut généralement être considéré comme insalubre.
Qui peut prétendre à ces aides ?
Pour être efficaces, ces aides doivent concerner une partie réduite de la population. Elles visent en priorité, les foyers qui ont des ressources inférieures à un plafond fixé au niveau national. Une distinction est faite entre des revenus modestes ou très modestes. En France, cela concerne 7 millions de foyers. Les conditions détaillées sont présentes sur le site de anah.fr.
Cela permet à l’organisme d’organiser ces choix pour effectuer ses travaux en priorité dans les logements les plus insalubres. Ces foyers ne peuvent pas se permettre d’investir seul dans une action d’isolation des combles ou d’isolation thermique par l’extérieur (ITE).
En définitive pour pouvoir prétendre à ces aides, il faut :
- Être sous un certain plafond de ressource ;
- Le montant des travaux doit atteindre au minimum 1500 euros (sauf pour les propriétaires très modestes où il n’y a pas de plafond)
- Le logement doit avoir plus de 15 ans ;
- Les travaux doivent être réalisés par des professionnels ;
Les travaux doivent être présents dans la liste précisée par l’ANAH qui détermine des actions visant à réduire la consommation d’énergie ;